Présentation |
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Fabriquées entre 1972 et 1976, ces 41 rames dites "RTG" (Rame à Turbines à Gaz) ont véritablement révolutionné la desserte des principales liaisons ferroviaires de la SNCF non électrifiées dans les années 1970. Ces rames plus légères, que les rames tractées par des locomotives, ont permis des gains de temps important. Par ailleurs, l'aménagement intérieur, avec la présence du grill/bar et de la climatisation dans toutes les voitures, apportait un confort au voyageurs jusqu'à alors inégalé en particulier pour les deuxièmes classes. En 1970, les recherches
de la SNCF s'étaient carrément orientés dans l'élaboration d'un TGV qui utiliserait le
même système de turbines. Cependant, les divers chocs pétroliers allaient conduire à
une réorientation des choix en faveur de la traction électrique. A leur tour, les
turbotrains seront mis sur la squelette par la direction de la SNCF en raison de la
consommation en carburant et des coûts d'entretien. Les révisions générales seront
d'ailleurs abandonnées en 1991. En décembre 2004, les derniers turbotrains ont été retirés du service sur la liaison Bordeaux Lyon ce qui entraîne un rallongement du temps de parcours de plus d'une heure par l'utilisation d'une rame tractée : il faut décrocher la locomotive à chaque point de rebroussement ! En rouge : parcours des rames du dépôt de
Vénissieux ou Lyon-Vaise |
Triste fin, sur ce talus d'autoroute près de Belfort, pour cette motrice du TGV 001 photographiée en août 2004. Cette rame prototype constituait la version la plus avancée du turbotrain en France. Lors d'une campagne d'essais dans les Landes, cette rame atteindra la vitesse de 318 km/h le 8 décembre 1972. En raison de la hausse du prix du pétrole, la recherche s'orientera dés 1975 vers la traction électrique. |
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