Transports urbains ferroviaires à Nice

Tramway ligne 1

Les rames Citadis à Nice sont alimentées par batteries évitant que des fils aériens disgracieux ne traversent les places Masséna et Garibaldi.

La première section du tramway de Nice a été inaugurée le 24 novembre 2007. Elle aura coûté  560 millions d'euros pour seulement 8,7 km réalisés. Même si la densité de l'urbanisation à Nice peut expliquer un certain surcoût, il est frappant de constater que son prix au kilomètre est 3,3 fois supérieur à celui d'une ville comme Le Mans.

Dés le mois de décembre 2007, cette courte ligne de tramway montrait déjà des signes de saturation aux heures de pointe de l'après-midi. Les 20 rames en service sont déjà un peu justes pour répondre à la demande.

Il faut dire aussi que comme Marseille et Toulon, les autorités locales ont depuis trop longtemps privilégié les transports automobiles sans anticiper suffisamment les réponses en matière de transports publics lourds. Cette première ligne de tramway c'est bien peu au regard d'une ville qui avoisine les 350000 habitants dans une agglomération qui atteint presque les 900 000 habitants.

Si la fréquence des dessertes ferroviaires s'est un peu améliorée, le report modale en direction du train reste marginal,  d'où la saturation de l'autoroute A8 et de bien d'autres axes routiers.

Après la gestion peu exemplaire de la précédente municipalité qui a largement contribué à plomber le développement du réseau, la récente élection de Christian Estrosi à la mairie de Nice ne laisse pas entrevoir une accélération du développement des transports collectifs.

Si ce dernier ne veut pas remettre en cause le principe du tramway et de ses extensions, il envisage cependant d'en étaler la réalisation en fonction des contraintes budgétaires.

L'intérieur des rames

Au terminus de Pont Michel situé au pied
de l'Observatoire du Mont Gros.

Les illuminations en bleu de l'avenue Jean Médecin sont permanentes et constituent des oeuvres
d'art dédiées au tramway.