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Les trains à grande
vitesse en Italie
Pendolino
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ETR 500 |
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Présentation
![]() Les trains à grande vitesse en gare de Milan Centrale. A gauche : une rame du service "Frecciabianca" (flèche blanche) effectue des liaisons à une vitesse limite de 200 km/h. A droite : Une rame "Frecciarossa" (flèche rouge) apte à emprunter les lignes à grande vitesse (300km/h). |
Présentation Les premiers trains à grande vitesse italiens ont été mis en service en 1988. Il s'agissait des rames ETR 450 (de Fiat) appelées aussi "Pendolino" aptes à rouler à une vitesse de 250 km/h sur la ligne nouvelle (Diretissima) réalisée entre Rome et Florence. Elles sont aussi capables de circuler sur les lignes classiques à une vitesse plus élevée grâce au système de pendulation des caisses. Par ce choix technologique, des gains de temps ont pu ainsi être obtenus sur de nombreuses relations sans attendre la réalisation d'une ligne nouvelle. Dans les années 1990 le parc du matériel s'est nettement étoffé avec la mise en circulation des rames ETR 500 non pendulaires construites par Breda mais pouvant circuler à 300km/h sur la ligne nouvelle. L'arrivée des Pendolino (toujours fabriqués par Fiat) de seconde génération avec les ETR 460 (en 1994) et ETR 480 (en 1997) pouvant circuler à 250 km/h mais dotés d'un système plus performant de pendulation active a aussi contribué à l'amélioration des performances du réseau.. Au delà de la première liaison Rome-Florence, la construction de lignes nouvelles a demandé de nombreuses années. La mise en service des nouvelles sections s'est échelonnée entre 2006 et 2009 pour obtenir aujourd'hui un axe continue de la grande vitesse de plus de 1000 km reliant Turin à Salerne via Bologne, Florence, Rome et Naples. Les infrastructures nouvelles en Italie se distinguent de la France par un nombre de tunnels et de viaducs beaucoup plus importants. La coexistence de trafics différents sur la même infrastructure y est beaucoup plus développée (trains voyageurs circulant à 250 km/h et à 300 km/h et trafic fret). Contrairement à la France, la desserte du coeur des villes a été privilégiée et la construction de gares en rase campagne proscrite. A l'avenir, le réseau va continuer à se développer avec la réalisation d'un second axe Turin-Milan-Venise, la réalisation d'une ligne nouvelle Vérone-Bologne, la création de l'axe Naples-Bari par Foggia et la constitution d'un réseau de lignes ferroviaires à grande vitesse en Sicile. Le parc du matériel vient de s'étoffer de nouvelles rames pendulaires ETR 600 qui permettent de diffuser des gains substantiels de temps sur un nombre varié de relations.
En Italie les trains à grande vitesse
présentent un pannel de services différents autrefois nommés "Eurostar" : Cependant l'application du nouveau service entré en vigueur le 13 décembre 2009 a entraîné une augmentation des tarifs et la suppression de certaines liaisons directes comme les Frecciabianca Turin-Venise/Trieste qui est mal vécue et provoque la colère d'un certain nombre d'usagers. Par ailleurs la mise en concurrence des liaisons dites les plus rentables entraîne des détériorations sur d'autres relations. L'exploitant actuel Trenitalia se verra concurrencé à partir de 2011 par la nouvelle société NTV qui prévoit de relier les plus grandes villes italiennes par l'acquisition de rames AGV d'Alstom. |
![]() En gare de Rome Termini on trouve le nez très effilé d'une rame pendulaire ETR 600 assurant le service "Frecciargento" (flèche argent) avec une vitesse de pointe de 250 km/h . |
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