Limoges : un noeud ferroviaire

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La gare de Limoges Bénédictins  : un phare dans la ville


Vue du Champ de Juillet.

Inaugurée en 1929, la gare des Bénédictins constitue un des symboles de Limoges. Avec son campanile de 57 mètres elle est repérable en de nombreux points de la ville. Elle a été aussi le théâtre  de nombreux évènements de la capitale régionale : caches d'armes pour les résistants et les allemands durant la seconde guerre mondiale, lieu de célébration des victoires sportives en basket, point de ralliement pour les mouvements sociaux...

La gare de Limoges Bénédictins est au coeur d'une étoile ferroviaire à sept branches : Châteauroux-Orléans-Paris, Poitiers, Angoulême, Bordeaux, Brive-Toulouse, Ussel(Corrèze) et Lyon. A toutes les époques, le désenclavement ferroviaire de Limoges a été le résultat d'une lutte difficile face à la capitale parisienne qui s'affirme encore aujourd'hui comme le point central d'un réseau national qui se développe en étoile.

Actuellement, le trafic grandes lignes est de l'ordre de 10 aller/retour par jour en direction de Paris, de trois en direction de Toulouse dont un prolongé jusqu'à Cerbère/Port Bou et un TGV permet depuis décembre 2007 de rallier différentes gares de la banlieue parisienne dont l'aéroport Charles de Gaulle et la gare de Lille-Europe.

Démantèlement des dessertes

Sur la liaison transversale Lyon Bordeaux ne subsiste qu'un seul aller/retour par jour assuré par des autorails X72500. On déplore aussi  la suppression progressive depuis plusieurs années de la quasi totalité des trains de nuits en direction d'Agen, Carmaux, Rodez, La Tour de Carol, Port Bou et Toulouse.

Sur le plan international, il faut noter que le Talgo "Joan Miro" s'arrête chaque nuit en gare de Limoges permettant une liaison directe avec les villes de Figuères, Gérone et Barcelone.

Le trafic des trains régionaux a repris un peu d'importance depuis la régionalisation des transports avec des fréquences allant de 3 à 7 aller/retour par jour suivant les directions.

Après un incendie qui a ravagé une partie du dôme en 1998, la gare a été entièrement restaurée et un terminal des autocars a été rajouté en lieu et place de l'ancienne gare des marchandises. Le tableau d'affichage de cette gare présente la particularité de montrer indifféremment les départs et les arrivées des trains grandes lignes, les trains régionaux et les cars départementaux qui sont reçus dans le terminal routier jouxtant l'édifice monumental.
 


Au passage d'un Corail "TEOZ".


Vue de l'entrée du tunnel sud - place Jourdan.


Cliché réalisé côté nord de l'impasse Léonard Duclou.
 


Peu avant minuit à l'arrivée du "Talgo"
à destination de Barcelone.

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